Mon récap de juillet 2021

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Écouter l’émotion…

Je viens de me séparer de mes enfants pour une semaine. C’est la première fois et je suis littéralement effondrée.

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Il y a encore quelques mois, j’aurais tenté d’étouffer l’émotion. Aujourd’hui j’ai décidé de la laisser s’exprimer et de l’écouter.

Après m’être vidée de toutes mes larmes, j’ai ainsi pu me rendre compte que cette émotion n’était pas de la tristesse mais de la peur. Je ne suis pas triste de les quitter : j’ai peur de ne pas les retrouver.

Le chagrin m’a envahi comme si je venais de les perdre (alors qu’ils sont tranquillement en train de faire la sieste chez leur grand-mère) ! En les quittant, mon mental s’est mis à me susurrer à l’oreille : « Et si c’était la dernière fois que tu les voyais ? ». Puis, il s’est mis à imaginer les pires scénarios qui pouvaient arriver : enlèvement, noyade, accident de voiture, et j’en passe. Il les a tellement bien fait visualiser à mon cerveau que ce c** y a cru et qu’il a réagi comme si c’était réellement arrivé (d’où la crise de larmes démesurée) !

Pour apaiser mon chagrin, j’ai donc dû remettre mon mental à sa juste place. Je l’ai remercié pour son excellent taff de mise en garde puis je lui ai signifié que ce n’était pas la peine de continuer parce que ni mes enfants ni moi n’étions en danger.

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Je savais que notre mental (appelé aussi égo) pouvait leurrer notre cerveau mais je n’en avais jamais réellement fait l’expérience consciente et je trouve ça juste dingue !

 

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Se respecter…

Se respecter soi-même c’est avant tout respecter ses propres limites… encore faut-il les connaitre !

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Pour ça, le yoga et la méditation sont d’excellents professeurs. Ils nous enseignent en effet à nous écouter avec humilité, à entendre, à accepter et à respecter nos limites : celles de notre corps et celles de notre esprit.

Nos limites sont impermanentes : celles d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui et celles d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain.

Il ne s’agit pas de réussir ou d’échouer, il s’agit juste d’être et de faire du mieux que l’on peut en fonction de ses limites à l’instant T. On fera peut-être mieux ou moins bien la prochaine fois et ce sera ok. C’est ça se respecter soi-même !

Et ce qui est magique c’est que se respecter soi impose le respect d’autrui ! Si vous voulez que l’on vous respecte, que l’on respecte vos limites alors commencez par vous respecter vous !

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Sans prétention…

Hier nous avons passé une soirée en famille à deux pas de chez nous somme toute banale… du moins en apparence !

Nous avons emmené les loulous dans une ferme pédagogique sans prétention qui organisait un spectacle de chevaux, lui aussi sans prétention. Pourtant, j’ai passé une soirée exceptionnelle !

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La journée avait été très chaude, presque étouffante et le temps était en train de tourner à l’orage. Le soleil était sur le point de se coucher, la pleine lune et le vent de se lever. L’air était surchargé d’ions positifs et l’énergie de la pleine lune déjà palpable. Le coucher du soleil était splendide et sa lumière chaude et tamisée ne faisait que renforcer l’ambiance chaleureuse qui régnait à la ferme.

Tous mes sens étaient en éveil. Les sourires de mes enfants et de mon mari ravissaient mes yeux autant qu’ils réchauffaient mon coeur. Le vent chaud semblait caresser chacune des cellules de ma peau, la musique et les rires des enfants enchantaient mes oreilles et les odeurs qui se dégageait des cuisines du snack mes narines.

Une profonds sensation de plénitude m’avait envahie et je n’aurais voulu être nul part ailleurs.

Tout ça pour vous dire que malgré ce que la société de consommation voudrait nous faire croire, nous n’avons pas besoin de grand chose pour vivre des instants sacrés. Le bonheur se cache souvent dans les instants les plus simples. Pour le percevoir, encore faut-il savoir se connecter à ses sens et pour ça rien de mieux que la méditation.

 

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« Plus tu deviens naturelle
Plus tu me plais »

Les jolis mots de mon mari il y a quelques jours :-).

S’engager sur un chemin introspectif impact forcément nos proches.

Apprendre à se connaître nécessite, dans un premier temps, de se recentrer sur soi en faisant de notre bien-être notre priorité, et dans un second temps, des « ajustements » de notre mode de vie.

Se révéler peut donc être source d’angoisses vis à vis de nos proches : « Vont-ils comprendre ? », « Vont-ils s’adapter ? », « Vont-ils encore m’aimer tel(le) que je suis vraiment ? ».

La réponse est oui mais à deux conditions :
-ne rien imposer à votre entourage : vous ne pouvez pas convertir votre famille au veganisme sous prétexte que ce n’est plus ok pour vous d’exploiter les animaux (vos valeurs sont personnelles, vos choix se doivent de l’être aussi),
-avoir un entourage bienveillant.

Si ces deux conditions sont remplies alors je vous réponds un grand OUI : vos proches comprendront, s’adapteront et je peux même vous dire qu’ils vous aimeront encore plus !

L’introspection ne nous change pas, elle nous permet juste de devenir qui l’on est vraiment !

 

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Mercredi j’avais un rdv un peu spécial puisque j’avais rdv pour… flotter (si, si, vous avez bien lu) au centre de flottaison Meiso de Lyon ! Il existe deux centres Meiso en France : un à Paris, l’autre à… Lyon (merci à ceux qui suivent ?).

C’était ma deuxième séance de flottaison en un an mais je pourrais en faire toutes les semaines tellement chaque expérience est riche et unique.

Le centre de flottaison de Lyon est composé de 3 cabines individuelles (appelées caissons d’isolation sensorielle), équipées chacune d’un espace vestiaire, d’un espace douche et du bassin. Chaque flottaison est personnalisable. Vous pouvez soit demander une isolation sensorielle totale : sans son ni lumière, soit une isolation partielle en choisissant une ambiance sonore et/ou un éclairage d’ambiance (étant un peu clostro, impossible pour moi d’éteindre la veilleuse) !

Ensuite, c’est parti pour une heure de rencontre avec votre intériorité pendant que votre corps défie les lois de la gravité : c’est beau n’est-ce pas ? Et bien l’expérience est toute aussi belle. Mais je préfère ne pas vous en dire plus, vous découvrirez le reste par vous-même ?.

 

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Critique intérieur…

Lorsque je me suis relancée dans le blogging, je me suis jurée de ne pas retomber dans mes vieux travers à savoir : passer des heures à produire du contenu destiné à finir dans ma corbeille parce que pas à la hauteur de mes exigences.

Raté !

Je pensais m’être libérée de mes conditionnements et m’être débarrassée de mon critique intérieur mais force est de constater qu’il est toujours là et que ses injonctions ont toujours autant d’emprise sur moi (au moment où j’écris cette phrase il me fait justement remarquer qu’elle est moins longue que la précédente et que ça casse le rythme de mon post… #chtarbée).

Je sais que je suis une maniaque du contrôle et de la perfection. Je sais que je cours après un truc qui n’existe pas. Je sais que je dois arrêter de courir mais j’en suis incapable.

V’là que maintenant mon critique intérieur me chuchote qu’ils sont beaux mes discours sur la découverte, l’acceptation et l’amour de soi mais que je ne suis pas crédible pour un sou parce qu’incapable de les mettre en application !

Si seulement je pouvais lui clouer le bec une bonne foi pour toutes à celui-là ! J’aimerais ne plus jamais l’entendre me dire que je suis une éternelle insatisfaite, ne plus jamais le laisser me dénigrer, me discréditer ou encore me saboter.

Ces derniers jours, je vous parlais de vulnérabilité et bien ce soir on est en plein dedans ! Ce soir je me suis pris les pieds dans le morceau de tapis que j’ai mis des semaines à tisser ! Mon égo en a pris un coup. Le tapis, lui, est intact !

Alors, comme un enfant qui apprend à marcher, je vais me relever ! Je vais prendre le temps de contempler le morceau de tapis que j’ai d’ores et déjà tissé en me félicitant pour le travail accompli, puis je reprendrai mon tissage là où je l’ai arrêté parce qu’il le faut : aucun enfant n’a jamais abandonné la marche, je ne le ferai pas non plus !

P.S. : Mon critique intérieur ne me foutra pas la paix tant que je ne me suis pas excusée pour ce long post décousu alors voilà !

 

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Entourée…

Il y a quelques jours, dans le cadre d’un autre post, je vous parlais de vulnérabilité. Je vous disais que l’acceptation de ma vulnérabilité m’avait rendue plus forte. Ce n’est pas le seul bénéfice que j’en retire !

Assumer mes faiblesse et mes fragilités m’a aussi permis de prendre conscience que je suis beaucoup plus et beaucoup mieux entourée que ce que je pensais.

Si vous êtes au fond du gouffre mais que vous donnez si bien le change que votre entourage est persuadé que tout va bien dans le meilleur des mondes pour vous alors ne vous étonnez pas que personne ne vous tende la main !

En revanche, si vous osez accepter et assumer votre vulnérabilité alors vous vous rendrez compte que les personnes sur lesquelles vous pouvez compter sont plus nombreuses que ce que vous pensiez.

C’est exactement ce qui se passe pour moi depuis que j’ai commencé à parler ouvertement de mon burn-out parental et de ma dépression. Je prends conscience que je suis beaucoup plus entourée que ce que je pensais mais aussi beaucoup mieux que ce que je pensais.

– Par mon entourage proche dans un premier temps sur qui j’ai toujours su que je pouvais compter bien que n’ayant jamais vraiment sollicité leur soutien auparavant.
– Par mes amis et collègues qui ont fait preuve d’une compassion à mon égard que je ne soupçonnais pas.
– Et puis par vous, qui me suivez depuis plusieurs années pour certain(e)s, de plus ou moins près, qui avez toujours fait preuve de beaucoup de bienveillance à mon égard. Vous, mes « Marinettes » qui êtes toujours fidèles au poste après plus d’un an d’absence sur les réseaux.

Vous n’en avez peut-être pas conscience mais vous tous êtes en train de me porter et peu importe la destination, le chemin est beau alors… merci !

 

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Vulnérabilité…

Le jour où l’on a diagnostiquée ma dépression, j’ai ressenti un soulagement énorme, un sentiment de libération qui m’était jusqu’alors inconnu.

Avec du recul, j’ai compris qu’en diagnostiquant ma dépression, mon médecin m’avait accordé le droit d’être vulnérable. On ne m’avait jamais accordé ce droit auparavant. JE ne m’étais jamais accordé ce droit auparavant !

La Société dans laquelle nous vivons nous formate à être forts, résistants, résiliants. Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi forte que depuis que j’ai accepté que je pouvais aussi être
faible, fragile et vulnérable.

J’ai été un chêne, les vents ont redoublé d’efforts, je me suis déracinée. Aujourd’hui, je veux être un roseau, je veux plier pour ne plus rompre !

Aujourd’hui, je voudrais qu’à votre tour, vous vous accordiez le droit d’être faible, fragile et vulnérable parce que c’est la plus belle chose que vous pouvez vous offrir !

Je crois que c’est ma mission… le chemin tracé pour moi… ou au moins celui que je choisis aujourd’hui d’emprunter.

 

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Attendre que les enfants dorment, que la maison soit enfin calme, parfaitement calme, pour aller étendre son linge, à la lumière d’un magnifique crépuscule d’été et s’ouvrir à l’instant présent…

Sentir le parfum frais de la lessive et celui du gazon fraichement coupé, entendre le bruit sourd de la circulation au loin et écouter la symphonie des grillons, sentir la brise encore chaude caresser sa peau et l’humidité commencer à tomber sur ses pieds nus…

La vie est belle quand on prend le temps de la regarder en détails !

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