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Ce syndrome a été identifié par Sylvie Tenenbaum, thérapeute, selon sa ressemblance avec le célèbre personnage de Walt Disney. Bien sûr, nous avons tous en tête l’image de cette jolie petite fée, attachante, espiègle et très belle.
Mais essayez de vous souvenir de son caractère… ça y est ? Eh oui, aussi mignonne qu’elle puisse paraitre, la fée Clochette boude, complote, est extrêmement jalouse… tout ça bien camouflé derrière son apparence parfaite.
Comment reconnaitre une personne atteinte du syndrome de la fée Clochette ?
Ce syndrome concerne des femmes perfectionnistes et ambitieuses, souvent séductrices. On ne peut donc pas les ignorer, mais dans le même temps, si on s’approche trop près, on se rend compte de la supercherie. Ce n’est que de la poudre aux yeux.
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Cette femme indépendante, courageuse, à qui tout réussit, est en réalité frustrée et exigeante. Cela se traduit dans leurs relations de manière dramatique. La fée Clochette est en effet brillante en tout point, mais côté vie affective… c’est la cata !
Elles sont instables sur le plan affectif et utilisent leurs charmes pour séduire, mais sont si exigeantes qu’elles trouveront toujours un moyen d’être déçues et de rejeter la faute sur l’autre. Comme ça, elles s’en débarrassent et ne prennent pas le risque d’être blessée. Elle ne peut d’ailleurs pas vraiment être « fautive » dans l’histoire car de nombreux hommes lui tournent autour, attirés par ce qu’elle dégage, mais elle ne s’engage jamais réellement ! Tout juste assez pour leur donner envie de rester près d’elle, de ne pas abandonner. L’homme doit la conquérir, et ce n’est pas chose aisée.
Loin de l’image charmante qu’elles projettent, ceux qui s’en approchent se rendent compte de leur caractère instable et tyrannique. Bien sûr elles n’en ont pas conscience et tout ça vient de la grande souffrance qu’elles supportent mais qu’elles ne veulent pas voir. En effet, elles s’oublient elles-mêmes derrière l’image absolue de leur perfection apparente. Elles exercent un contrôle permanent sur leurs émotions et ne montrent rien, pour ne pas « être faibles ».
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Que faire si l’on reconnait ce syndrome ?
Les fées Clochette renferment une profonde colère. Contre les autres mais également contre elles-mêmes. Cette colère date de l’enfance. En effet, ce syndrome concerne souvent des femmes qui ne se sont pas senties aimées à leur juste valeur pendant leur enfance. Au lieu de se rendre compte de ce traumatisme et de demander de l’aide, elles préfèrent utiliser la colère ou bien la séduction, selon la situation.
En réalité leur hyper-activité sur tous les plans leur permet simplement d’éloigner la souffrance, de ne pas avoir le temps de la prendre en compte.
En termes de conséquences, il n’est pas rare que leur mal-être leur apporte anxiété, fatigue, troubles du sommeil…
Pour en sortir, il sera important de prendre conscience de la problématique. Se reconnecter à la petite fille qui a existé à l’époque et qui a été blessée, car derrière la colère se cachait en fait une profonde tristesse qu’il faut adresser. Ainsi, elles pourront retrouver un amour propre et une confiance en elles et donc retrouver leur vraie personnalité.
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