Les Barbies c’est nul…

par
Afficher le sommaire Masquer le sommaire

J’ai été de ces femmes qui ne sortent jamais de chez elles sans être tirées à quatre épingles. De ces femmes qui consacrent plus de trente minutes, chaque matin, à leur mise en beauté. De ces femmes qui pensent avoir des choses à prouver en se montrant toujours sous leur meilleur jour.

Artificiellement belle

Petite, on m’a tellement dit que j’étais belle que j’ai fini par penser que c’était pour ça que l’on devait m’aimer… Et comme on n’a jamais assez d’amour, j’ai cherché à être encore plus belle, toujours plus belle. Avec du recul, aujourd’hui je sais que je n’étais pas plus belle qu’aujourd’hui, j’étais juste plus « artificielle ».

« Les Barbies, c’est nul ! Elles sont en plastique, elles sont vides et elles se ressemblent toutes ! »
Yvan Marc JUILLARD

Les contraintes de la maternité m’ont forcée à revoir mon niveau d’exigence vis à vis de mon apparence à la baisse. L’image que je renvoyais était davantage fidèle à qui je suis vraiment mais beaucoup moins fidèle à l’image que je voulais renvoyer et ma confiance en moi en a pris un coup. Mettez quelqu’un qui semble très sûr de lui à poil, vous verrez qu’il l’est beaucoup moins ! C’était exactement ce que je ressentais. Lorsque je sortais sans maquillage, j’avais l’impression d’être à poil : je n’avais plus rien pour dissimuler mes failles, mes blessures et mes cicatrices !

Malgré tout on m’aimait toujours autant… voir plus ! C’était à n’y rien comprendre !

L’amour aime l’authenticité

C’était pourtant très simple. On m’a toujours dit que de prime abord je paraissais froide et dénuée de tout sentiment : une Barbie quoi !
Le fait de me montrer sans artifice m’a juste rendue plus humaine aux yeux d’autrui.

À lire Techniques de respiration pour soulager l’asthme : Découvrez le pouvoir de la relaxation !

Quand l’extérieur tient l’intérieur

A mes yeux c’était une autre histoire ! Peu à peu, je me suis aperçue que cet extérieur artificiel avait contribué à tenir l’intérieur toutes ces années et que, sans lui, l’intérieur était en train de se casser la g***** !

« Vous vous êtes bien occupée de votre vitrine, il est maintenant temps de vous occuper de votre arrière-boutique. »
Corinne BERTHELOT DEL AGUILA

Mes failles, mes blessures et mes cicatrices n’étant plus dissimulées sous une bonne couche de fond de teint “anti-imperfections” et un brushing impeccable, je ne pouvais plus les ignorer plus longtemps. C’est à cette période que j’ai commencé à travailler sur moi avec les deux professionnels cités ci-dessus (j’en profite pour les remercier 😉 ).

À lire La blessure d’humiliation

Ça ne m’a pas empêché de tomber dans la dépression quelques mois plus tard mais ça m’a permis de commencer à dégrossir la plupart de mes problématiques dont celle-ci.

Prendre soin de soi autrement

Aujourd’hui, j’aime toujours autant prendre soin de moi mais j’ai compris que je pouvais le faire autrement. Les étapes maquillage et coiffage ne sont plus des « passages obligés » chaque matin. Si j’ai envie de consacrer mon temps à autre chose alors je le consacre à autre chose et j’apprends à aimer être juste moi, au naturel.

Vous aimez ? Partagez !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *