Le syndrome de la princesse

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Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, ce syndrome n’a rien à voir avec le glamour, les paillettes et les couronnes. Son nom ne vous dit d’ailleurs peut-être rien mais une étude de l’IFOP nous apprend que 61% des femmes en souffrent !

Ce syndrome, aussi appelée « poop-shaming » outre-Atlantique, est le fait de ressentir de la gêne à se rendre aux toilettes pour aller à la selle hors de son domicile. Ce syndrome touche aussi les hommes, bien sûr, mais dans une moindre mesure.

Cette étude nous apprend ainsi que plus de 50% des femmes ne peuvent pas se rendre aux toilettes sur leur lieu de travail. C’est également le cas à l’extérieur, par exemple au restaurant ou dans les gares et aéroports.

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Pourquoi un syndrome de la princesse ?

Nous en avons déjà parlé sur ce blog, dans la société actuelle, la femme représente la perfection. Le caca, désigné depuis le plus jeune âge comme sale, est donc complètement toléré pour l’homme, alors que cela inspirera le dégoût pour la femme. D’où le syndrome de la « princesse », qui ne fait caca que des paillettes !

Si vous faites partie de ces 60%, vous avez déjà dû connaitre ce problème, lors d’un date ou même chez votre belle-famille.

Comme énoncé plus haut, certains hommes sont également touchés mais le problème dans ce cas vient moins de la société. Aller aux toilettes est en effet plus admis pour les hommes. Vous avez sans doute déjà remarqué ce collègue, cet ami ou ce conjoint qui va aux toilettes en se vantant presque qu’il va y rester un bon moment. Mais avez-vous déjà vu une femme avec ce comportement ?

Les conséquences de ce syndrome

Le syndrome de la princesse serait provoqué principalement par le manque d’intimité. Hors de chez soi, on ne se sent pas à l’aise et ce serait même à l’origine d’une peur panique chez certaines femmes : et si on m’entendait ? Et si je laissais une odeur ?

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Au final, les femmes préfèrent se retenir que de se sentir honteuses. C’est également le cas avec les toilettes publiques par exemple, réputées sales. La pression de la perfection et de la pureté l’emporte sur un besoin pourtant naturel. S’il est si dur de s’en détacher, c’est que ces injonctions sont présentes dès l’enfance : un pet d’un petit garçon provoque l’amusement général alors qu’à sa place, la petite fille sera moquée. Elle apprend donc à se retenir très tôt.

Le problème se pose encore plus quand la femme souffre de ce syndrome pendant les vacances. En effet, se retenir un week-end, voire une semaine pour certaines, est dramatique !

Au delà de l’aspect injuste de ce syndrome, il peut surtout être dangereux pour la santé. En effet, cette honte n’est pas sans conséquences. Déjà qu’il n’est jamais agréable de la ressentir, ses effets sur la santé peuvent être catastrophiques. Se retenir trop longtemps peut affecter votre santé intestinale et provoquer de nombreux désagréments tels que : diarrhée, constipation, ballonnements et autres troubles de l’appareil digestif.

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Il est donc important de prendre soin de votre santé et de déconstruire ces stéréotypes, aussi bien chez nous que chez nos enfants !

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